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VENDREDI 11, SAMEDI 12, DIMANCHE 13 MARS 2016 — CINÉMA UTOPIA

Dans le cadre de l’exposition BACCHANALES MODERNES à la Galerie des beaux arts de Bordeaux du 12 février au 23 mai 2016.

5 Place Camille Jullian, Bordeaux
Tarif : 6,50 euros ou ticket d’abonnement Utopia

MEURTRIÈRE

Philippe Grandrieux
France / 2015 / sonore / sans paroles / 60 minutes

Avec Émilia Giudicelli, Vilma Pitrinaite, Hélène Rocheteau, Francesca Ziviani.

Philippe Grandrieux est un réalisateur dont la filmographie hybride emprunte à un certain cinéma de genre mêlé à une expérimentation formelle constante, invitant à une expérience de la sensation davantage que de la narration. Depuis son premier long métrage SOMBRE (1999) jusqu’à MALGRÉ LA NUIT, annoncé pour septembre 2016, il pose les jalons d’une œuvre radicale et unique dans le paysage cinématographique français d’aujourd’hui.

MEURTRIÈRE est le second mouvement d’un triptyque amorcé par WHITE EPILEPSY, dont le réalisateur nous dit que l’objet est « l’inquiétude ». Chaque mouvement se déploie sous forme d’une performance, d’un film et d’une installation. MEURTRIÈRE, c’est la verticalité de l’image qui évoque les ténèbres d’une toile de Cranach ou de Bacon soudain animée d’une vie sourde et menaçante ; c’est un espace de métamorphoses et de révélations, un monde archaïque et reptilien d’avant le langage ; c’est la pulsation animale, sexuelle, de quatre danseuses nues, mêlant leurs corps ruisselants dans un lent rituel de dévoration : une bacchanale sauvage.

« L’objet de MEURTRIÈRE c’est La Chose. La Chose est insensée, folle, intenable, hystérique, grotesque, phobique, dangereuse, brutale, dévorante, sauvage, sexuelle, imprévisible, sidérante, frénétique, atroce, inquiète, effrayante, extatique, désirable, vulgaire, perverse, embarrassante, impudique, nerveuse, obscène, sacrée, sacrifiée, furieuse, meurtrière. Mais avant tout, La Chose est sans intention. » Philippe Grandrieux

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